La fêlure

7 février 2015

Il y a maintenant un an, quelque chose s'est passé dans ma vie qui l'a changée pour toujours.
J'en parlerais peut-être un jour ici, ou peut-être pas. C'est le genre de choses qui est tabou, et qui fait fuir un certain nombre de personnes, la famille et les amis inclus donc les inconnus d'internet, j'imagine bien ... Mais c'est un tabou qui serait bon de briser aussi. Un tabou que j'ai refoulé toute ma vie et qui du coup me l'a complètement foutue en l'air, sans que je m'en rende compte.

Mais du coup, cette révélation m'a bien bouleversé et surtout m'a bien abimé, quand même. Même si j'ai compris un certain nombre de choses, ça m'a encore une fois influé sur mon équilibre alimentaire, et donc par conséquent ... mon poids. Comme d'habitude.

Si j'en ai parlé à plusieurs reprises, ici. J'ai parfois besoin de revenir là-dessus. C'est comme ça, ça fait partie de moi comme les fringues, la photo ou les sourires jusqu'aux fossettes.Et puis surtout, ça se voit.

6 ans. Mes frères & moi. 
A 6 ans, je trouve ma maman magnifique ( elle l'est toujours ) et lui dis qu'elle a de la chance d'être si belle. Elle me répond que je devrais être heureuse d'avoir une maman jolie. A moi de lui répondre " & toi, tu dois être bien triste d'avoir une petite fille aussi laide ... ".

J'ai des souvenirs de total insouciance vis à vis de mon apparence, de ma silhouette ou de mon poids. Mais ils doivent remonter à la maternelle. Et ça fait loin.

J'ai commencé à faire l'expérience des crises de boulimie en 5ème. Je venais de déménager, je faisais l'expérience douloureuse de la puberté, j'étais amoureuse d'un garçon qui se fichait totalement de moi. J'étais terriblement malheureuse. Et rien que de penser à la petite fille que j'étais encore, ça me fait mal. J'aimerais bien la serrer dans mes bras, lui dire que ça ira, que ce garçon n'est pas le seul sur Terre, qu'elle est jolie, intelligente, brillante, gentille, attentionnée et qu'il y  a un monde hors du collège.

En 3ème, j'ai réalisé que la boulimie n'impliquait pas forcement une prise de poids si je mettais deux doigts au fond de la gorge après chaque crise, j'ai commencé aux crises, puis tous les midis au collège. L'engrenage a été violent. Mes profs s'en doutaient. Mon prof d'EPS en a parlé à mes parents. J'ai le souvenir d'une période de mensonge à mes parents où je jurais sur leurs têtes qu'oh grand jamais, je ne me faisais pas vomir. Ils me croyaient. Ils pensaient sans doute que leur adorable petite fille ne pouvait pas leur mentir, pas sur ça. Je faisais des malaises parfois plusieurs fois par jour. Mélange de stress, d'épuisement, d'angoisse, mon corps qui n'en pouvait plus. Et puis à la fin de l'année scolaire, je leur ai avoué que oui je me faisais vomir. Ce fut dur. Je devais partir l'année suivante à l'internat pendant la semaine, à 40km de chez moi. J'avais déjà prévu de ne plus rien manger. Il était bien évidemment plus question que j'y aille. Je me suis donc inscrite au lycée de mon secteur. Cet été là a été un des plus terribles pour mes parents je crois bien. 2 semaines avant mon brevet, j'ai été hospitalisée puis relâchée pour pouvoir justement le passer. J'ai passé un été bronzée & maigre, ma mère pleine de bonne volonté me faisait des tomates quand les autres mangeaient des pâtes pour que je mange quand même quelque chose. Un jour je me suis regardée dans la glace, et je me suis trouvée maigre. La seule et unique fois de ma vie. Mais dans tous les cas, c'était toujours pas bien.Je ne me suis jamais trouvée "jolie", je ne me suis jamais dit "ça suffit, on arrête les conneries".

14 ans. Seconde.

En 2nde, j'ai continué à me faire vomir. J'allais quand même mieux, j'avais repris un peu de poids. Mais cette maladie faisait quand même partie de moi. Je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. J'avais enfin des copines, certains garçons me trouvaient jolie. C'était quelque chose qui me maintenait comme intéressante aux yeux des gens autour de moi. Enfin, c'est ce que je croyais. En fait c'était plutôt le contraire. J'ai eu mon premier vrai petit copain cette année là. Il m'a quitté. J'ai su des années après que c'était notamment parce que j'étais trop mince, qu'il avait peur de me briser. Enfin, c'est ce qu'il m'a dit ensuite. Sur le coup, je n'avais pas l'impression d'être trop mince. J'en ai eu d'autres. Et j'arrivais pas à me dire que je pouvais leur plaire comme ça, juste comme j'étais au fond de moi alors je continuais mon tourbillon de fille malheureuse. Comme si je ne pouvait être que ça, comme si je ne savais être que ça.

En 1ère, j'ai déménagé. Mon père a quitté son boulot et toute la famille est partie en Normandie. Ce fut dur et génial à la fois. J'ai rencontré des filles adorables. Je n'ai gardé contact qu'avec une seule de ces copines. J'ai quand même fait 3 allers retours à l'hôpital cette année là, dont 2 TS. Je ne saurais même pas dire pourquoi en fait. Je me souviens juste d'une fois où j'étais devenue folle sans réellement savoir pourquoi, je me souviens avoir dit des choses horribles à mon père, me retrouver le sarouel tellement en sang qu'on n'en distinguait plus la couleur ( oui sarouel, sans commentaire ) , et mon petit frère de 10 ans attendant les pompiers en bas de chez moi pour leur indiquer le chemin. Voilà les souvenirs qui rythment aussi ma vie. C'est comme ça.


17 ans. Terminale.

En terminale, j'ai resombré dans l'anorexie. Sans vraiment m'en rendre compte. Sans tomber dans la maigreur absolu. Une maladie silencieuse, où je voulais me faire toute petite, où je voulais arrêter de faire des vagues et souffrir en silence. Je me souviens aller au lycée et avoir tellement de vertiges que je ne savais pas si j'allais arriver jusque là bas. La faiblesse. La faim. Les mensonges. La tension qui descend. Et la vie qui repart, un voyage aux Etats-Unis exceptionnel, l'été où je rencontre l'amoureux que j'ai toujours aujourd'hui.

Je décide d'arrêter de me faire vomir à ce moment là. Un choix que j'ai longtemps regretté pour autant. Il faut l'avouer.

18 ans. Prépa.

1ère année de prépa ortho. Paris.  je prends 15 kilos. Je me déteste. Je n'ai jamais été aussi grosse. Mon visage est gonflé. Les vomissements ont arrêté mais les crises de boulimie, non.
 C'est la première fois depuis que je ne suis plus une petite fille que je suis ronde. J'ai mal d'être comme ça. Je sais de source sûre que ça parle sur mon dos, dans la famille, chez les amis du fait que j'ai tant grossi. Ça me fait encore plus mal.

22 ans. M1 de psycho.

Je pars en psychologie. Les années passent. Le yoyo continue. Je prends et perds au fil des humeurs, au fil de la vie, au fil de mes périodes où je mange 2 cuillère à soupe de taboulé par midi, de mes 10 heures de sport par semaine, ou des tartines de nutella le matin. Mais je ne retrouve jamais le corps de mes 14.15.16 ou 17 ans. Je suis toujours considérée comme "ronde". On me dit "mais c'est normal, tu es devenue une femme" ou bien encore "mais moi non plus je ressemble pas à ce que je ressemblais à 17 ans c'est normal ". Est-ce normal de peser 20 ou 30 kg de plus ? J'ai un doute. Je ne sais pas où se situe la normalité, la normalité n'existe pas et j'ai toujours voulu m'en échapper.

Mais aujourd'hui, qu'on ne me dise pas "il suffit de manger équilibré, il suffit de faire du sport". J'ai fait du sport à outrance et mangé très équilibré ( voir même parfois en si petite quantité que j'me faisais penser à la fille que j'étais en terminale) et je faisais encore du 42.
 Et puis maintenant je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. J'ai comme plus la force de me battre pour rentrer dans les normes, et mon corps et moi ne sommes plus copains. En fait, on ne l'a jamais été je crois.
Je suis toujours affectée par les commentaires cinglants sur la voisine / la copine / la fille dans la rue qu'on critique parce qu'elle est "fat", par les commentaires "no excuses" sur des post instagram prônant la minceur et la bonne hygiène de vie ( comme si l'un n'allait pas sans l'autre ). J'ai été ronde et en bonne santé et j'ai été rattrapée par ma vie, par les regards des gens aussi. On ne m'a jamais dit quand j'avais perdu énormément de poids "C'est bon là, t'as fini. T'as pas besoin de perdre plus. T'es belle & en bonne santé, qu'est-ce qui te faut de plus ? ". Alors oui, c'est sûrement idiot de ma part, je ne devrais pas avoir besoin du regard des autres.

Peut-être que cet article surprendra tous ceux et celles qui me trouvent tellement épanouie. Je ne dis pas que mon sourire n'est pas réel. Il fait partie de moi. Je suis une fille joviale parfois. J'aime bien rigoler. Et je souris avec toutes mes dents. Mais j'ai aussi cette fêlure au fond de moi. Cette fêlure dont je ne parle pas, mais qui a influé tout mon rapport à mon corps. Et je me retrouve à l'aube de mes 25 ans, à essayer de lui pardonner, de me pardonner pour me reconstruire enfin. Loin des dictats actuels qui veulent nous faire croire que "prendre soin de soi = être mince", qui veulent nous faire croire que "être belle = être mince" . Parce je n'ai pas juste bousillé mon estime de moi, j'ai aussi bousillé mon avenir personnel & professionnel en me détruisant de la sorte depuis l'âge de 13 ans. Je ne suis pas seulement grosse d'extérieur, je suis aussi profondément meurtrie et détruite de l'intérieur. En quête de reconstruction.

Et je pense qu'il est important parfois de réaliser ça avant d'aller tellement mal qu'on n'arrive plus à se relever.




28 commentaires

  1. J'ai lu ton article bien attentivement, et il me touche beaucoup. Cette fêlure que tu as au fond de toi, je pense qu'il te fallait l'extérioriser. En tout cas, tout ce que je peux te dire, c'est que je te trouve très belle. Avec tes rondeurs, et tout ce qui constitue ton physique. J'en ai ras le bol aussi des "normes" de cette foutue société, de ces mannequins anorexiques et laides. Parce que ouais, la maigreur c'est pas beau du tout, l'anorexie non plus d'ailleurs. Je vois que tu t'en es sortie, qu'aujourd'hui tu es pleine de vie et que ton visage est souriant. Et ça me fait plaisir, car c'est la preuve qu'on peut toujours sortir d'un calvaire. Bonne continuation à toi !

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  2. Tu étais une belle petite fille. J'ai une amie comme toi, qui à cause de blessures très profondes qu'elle n'arrive pas à extérioriser connait des troubles du poids. Maintenant elle est vraiment obèse, et je m'inquiète pour sa santé.
    Je suis ronde, mais je ne cherche plus à me battre. Je n'ai pas de raison particulière, mais je n'ai plus envie de rentrer de le moule, car c'est à cause des pertes de poids que j'en reprends toujours plus après.
    Et toi, je te trouve très belle un peu ronde.

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    1. Merci Djahann. Je comprends bien que tu sois inquiète pour la santé de ton amie. L'obésité peut, en effet, créer de vrais problèmes de santé. Mais si il y a quelque chose à régler avant ça, c'est bien ses blessures qu'elle n'arrive pas à extérioriser .. C'est ça le vrai problème.
      Et tu as bien raison, le yoyo c'est un vrai problème & parfois il faut arrêter les régimes pour arrêter le cercle vicieux !
      Merci pour ton passage en tout cas !!

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  3. J'ai eu l'impression de me lire en parcourant ton passé. Vivre dans un corps que l'on essaye tant bien que mal à accepter, qu'il soit "dans les normes" ou pas, c'est un travail très dur et très long. Moi-même bientôt âgée de 25 ans, je ne sais plus trop où j'en suis avec ce corps, mais je décide d'arrêter de me battre pour trouver la forme qui me plairait. Ce n'est pas que physique, c'est mental aussi, et c'est la partie la plus difficile à maitriser.

    Tu es une fille très jolie, très souriante et même si je ne te connais pas, je pense comprendre ce que tu vis. L'extérioriser est une bonne chose, cela veut dire que tu l'acceptes certainement.

    Reste entourée des bonnes personnes, c'est le plus important. Et continue ce que tu fais, tu as du talent !

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    1. Merci pour ton passage mademoiselle :)

      C'est certain que c'est bien dans la tête que tout se passe. C'est une belle décision que d'arrêter de se battre.

      Merci pour ton gentil mot !
      Je t'embrasse

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  4. touchante :)
    tu m'as touchée aujourd'hui, et dès la première fois que je me suis rendue ici sur ton blog.
    c'est drôle de te voir sur les photos. je me suis dit en les regardant "ben moi, j'ai jamais connu la maigreur, ni même la minceur, j'ai toujours été un peu ou passionnément fat" et j'ai trouvé ça drôle au fond ... car même si je n'ai jamais été du genre filiforme, je me suis toujours sentie en désaccord avec mon corps!
    tout ça pour dire que je comprends. tellement. on est tous un peu fêlé tu sais ... on porte tous notre croix, certains en sont plus conscients que d'autres et c'est souvent là que le bas blesse ...
    enfin bon. je te comprends même si je ne sais pas tout, même si je ne te connais pas vraiment et qu'on serait pas d'accord sur 3 milliards de sujets (...) je te comprends !
    et comme je crois très fort aux "intentions", je t'envoie tout plein de bonnes ondes ma belle.
    des bises !

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    1. Merci Julie !!
      Je reçois tes ondes positives et les garde bien précieusement ! ;)

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  5. La route est souvent longue, je sais que tu y arriveras.
    Love you ma B'

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  6. Je n'ai pas eu autant de TCA que toi durant mon adolescence, mais je connais ce sentiment de mal être, ce corps que tu vois dans le miroir mais qui ne semble pas être celui que tu touches...

    La route est longue pour l'acceptation, et je sais bien que les mots doux ne te touchent peut-être pas autant que tu le devrais mais tu es très jolie comme tu es ! Ok, tu étais mince, tu étais "dans le moule" "dans la norme" mais au fond aujourd'hui chacun se fait sa p'tite idée perso et je le répète, tu es très bien comme tu es !


    PS : la typo est vraiment trèèèèèès petite au niveau de tes articles, je ne sais pas comment ça se fait !

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    1. Merci Charlie <3

      Oui, j'ai vu ça, faut que je règle ça, c'est chiant :(

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  7. Coucou jolie Bérénice !
    Lorsque l'estime de soi est mauvaise depuis autant de temps, c'est très difficile de se construire ! Je suis dans le même cas que toi pour l'estime, mais pour ma part, c'était à cause de harcèlements (d'ailleurs, j'en ai fait un article il y a quelques semaines également... besoin d'en parler aussi...).

    Les problèmes de poids, je commence à les découvrir... A haïr la personne dans le miroir... A passer des heures à faire du sport sans succès... manger le plus sainement possible sans résultats... La honte lorsque l'on revoit des amis/proches avec + 10kg.... Cette société de corps parfait nous emprisonne... Mais il faut essayer d'avancer malgré tout... malgré la solitude...

    Perso, quand je t'ai vu, je t'ai trouvé pleine de fraîcheur et vraiment belle ! Ta personnalité m'a vraiment plu et te revoir me plairait beaucoup !! Dans ce genre de situations, il faut s'entourer (même si le mental fait beaucoup...).

    Je te fais de gros bisous et j'espère te revoir très vite !!
    <3

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    1. Coucou p'tite râleuse !
      Je suis désolée que tu aies souffert du harcèlement étant plus jeune. Je vais d'ailleurs aller voir tn article de ce pas.
      J'espère que tu ne souffriras pas longtemps de ces fichus problèmes de poids. Je te trouve vraiment loin d'être grosse et très jolie. Mais je connais cette fameuse honte dont tu parles. Mais pour moi, tu n'as aucune honte à avoir. Tu es très jolie ( & j'ai hâte de te le montrer sur les phots qu'on prendra :p)

      Merci pour tout !

      Gros bisous la belle <3

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  8. Comme d'habitude je viens pleurer sur ton blog <3
    Courage! C'est un combat de tout les jours, même si tu n'y arrives pas à un moment tu as fait un long chemin.
    Même si c'est dur, c'est vrai que tu renvoies une image forte. Parce que tu as réussi à te relever, et parce que tu affrontes tes problèmes. La reconstruction est longue mais je pense que le plus dur est le premier pas.
    bisous!

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    1. OOOh Chloé <3 Ne pleure pas <3
      Merci en tout cas pour tes encouragements & tes pensées positives !

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  9. Cette phrase... Bousiller sa vie en se faisant du mal. C'est tellement moi. J'ai foutu ma vie en l'air à cause de tout ça. Et à 25 ans, je n'arrive toujours pas à dépasser tout ça.

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  10. Coucou Mamzelle!

    Cela fait quelques mois que je lis ton blog dans l'ombre mais cette fois ton article m'a beaucoup touchée! Je n'imagine même pas les souffrances par lesquelles tu es passée mais je voudrais te dire une chose:

    Il y a quelques mois, lorsque j'ai découvert ton blog, j'étais au plus mal. Je ne supportais plus mon corps, mes rondeurs.
    Et piouf je tombe ici et qu'est-ce que je vois? Une nana magnifique et souriante, qui n'a pas besoin de rentrer dans un 36 pour être belle et charismatique.
    Et j'ai compris, qu'être belle ne signifie pas avoir la peau sur les os.

    Alors tu vois, sans le savoir tu m'as aidée dans ma thérapie, et rien que pour ça je te dis merci d'être toi.

    Je trouve que tu es une très trés jolie fille alors s'il te plaît ne te dévalorise pas. Reste telle que tu es, une fille sublime et souriante. Parce que c'est en étant toi que tu redonnes espoir à d'autres.

    Je te souhaite beaucoup de courage dans ton combat et je te dis encore merci!

    Bisous belges,
    Laurie

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    1. Coucou Laurie !

      Ton commentaire m'a fait tellement tellement plaisir ! Merci 1000 fois !
      ça me fait tellement plaisir de voir que mes efforts ne sont pas vains parfois.

      J'espère que tu n'iras plus jamais au plus mal à cause de ton corps et de tes rondeurs <3

      Je t'embrasse petite belge <3

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  11. Oh ma B. ton article m'a fait pleurer.
    Je sais ce que c'est de ne pas s'aimer, et se fairendu mal.
    Tu fais partie des belles rencontres que j'ai envie de garder et de cultiver, parce sue pour moi tu es aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur et j'espère quun jour tu t'aimera autantnque tu peut etre aimé car tu le mérites♡♥♥♥
    Coeur coeur etoile pailette

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    1. Merci ma belle Ness ! & surtout pas de pleurs pour moi heiiin !
      C'est vraiment adorable & j'espère aussi qu'on va vite pouvoir se voir <3
      Je t'embrasse & merci pour tout !

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  12. Ton article est touchant de sincérité, tu t'es livrée sans artifice et j'espère que cela t'a fait du bien.
    Je ne connais pas ton histoire mais je te souhaite d'arriver à faire la paix avec ton corps et avec toi même.

    J'ai découvert ton blog il y a quelques mois, et il m'a redonné beaucoup d'espoir. J'avais même commenté ton article sur une robe longue et ta réponse m'avait ouvert les yeux sur pas mal de choses. J'avais du mal à voir comment on pouvait être naturellement jolie en étant ronde, jusqu'à ce que je tombe sur ton blog. Au fur et à mesure des photos j'ai pris des notes, j'ai admiré tes tenues et j'ai appris à me regarder différemment dans le miroir. Aujourd'hui tout n'est pas réglé mais je me sens beaucoup mieux dans mes vêtements et dans mon corps. Alors certes j'ai fait pas mal de boulot sur moi (et il me reste encore une longue route à faire) mais tes articles m'ont beaucoup aidée.

    Je te remercie de m'avoir ouvert les yeux, et je te souhaite le meilleur pour l'avenir !
    Bises

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  13. Cela fait plusieurs années que je lis tes articles sans jamais commenter, mais celui là m'a beaucoup touché (comme souvent en réalité).
    J'imagine à quel point cela à pu être dur de passer par toutes ces étapes. Tu m'as l'air d'être une belle personne, et honnêtement ton sourire te rend plus belle à 22ans qu'à 17ans. Je souhaite vraiment qu'un jour tu arrives à t'accepter et à être bien dans ton corps car tu le mérites. Regarde dans dans le regard de tes proches, de ton amoureux, et tu verras que nous on voit simplement une jolie fille pleines de qualités.
    Mais je sais à quel point quoiqu'on nous dise il y a que nous qui pouvons faire en sorte d'aller mieux, d'accepter ce que nous sommes.
    Je voulais te dire merci car tes articles m'ont souvent aidé, et tu es vraiment un exemple pour moi.
    J'ai toujours été ronde, sans pour autant avoir des troubles alimentaires très graves, j'avais des rondeurs, et je me suis toujours détesté. En entrant à la fac avec le changement de rythme j'ai perdu 10 kilos, et aujourd'hui à 19ans pour la première fois de ma vie je suis dans la "norme" (je déteste ce mot). Alors je suis mieux c'est sur mais je ne m'aime toujours. Je pensais qu'en perdant du poids tout rentrerait dans l'ordre, mais je refuse toujours qu'on me dise que je suis jolie et je suis persuadé qu'on ne peut pas m'aimer.
    Cela m'handicape beaucoup et je n'ai toujours pas eu de vrai copain rejetant le peu d'intérêt qu'on m'accorde..
    J'espère vraiment qu'un jour on arrivera à passer au dessus de tout ça, et à guérir nos blessures du passé car un chiffre sur une balance et la société ne devrait pas nous empêcher d'être heureuse.
    Je t'embrasse, et te souhaite plein de bonheur.

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  14. C'est également la première fois que je commente un de tes articles alors que je te suis depuis longtemps.
    Lorsque j'ai découvert ton blog, tu as réussi à me convaincre qu'il faut accepter ses rondeurs même si à cause d'une société formatée on ne rentre pas dans le moule. Et justement, les rondeurs ne sont pas un problème ni quelque chose de hors norme, c'est simplement notre époque qui le dit. A d'autre périodes à l'échelle de la terre, les rondeurs étaient synonyme de beauté tandis que la minceur était très mal vue.
    Je crois que nous sommes victimes d'une société de l'image et que parvenir à se détacher de cela est de plus en plus compliqué.
    Cependant, moi, tout que je vois quand je lis tes article c'est une femme magnifique qui a un gout évident pour la mode et un look que j'aime beaucoup.
    Je vois également une personne qui par ses images parvient à me faire réfléchir sur ma propre personne et la perception des choses.
    Les blessures du passés sont évidement souvent les responsables de notre santé, physique et/ou mental mais d'expérience, je sais qu'avec le temps qui passe on parvient à passer au dessus.
    Personnellement j'ai commencé à ne plus prendre en compte les remarques des autres, du jour ou j'ai perdu un être très cher.
    Cette perte m'a tellement fait relativiser sur la vie et ses valeurs réelles.
    J'ai réussi à me détacher petit à petit des choses matérielles (même si je reste très superficielle quand il s'agit de la mode et de la beauté, selon mes critères :) ) et du regards des autres. Aujourd'hui je vis pour moi et mes émotions en priorité sans me soucier de ce que les autres peuvent en penser.
    Il faut avoir une partie d'égoïsme en sois et arrêter d'être trop gentille surtout avec les personnes qui ne le méritent pas.
    Quoi qu'il en soit, je ne peux que comprendre ta fêlure même si tu ne l'as détaillée. Une fêlure n'est jamais de notre faute, on en est la victime silencieuse et elle nous tient en otage.
    Une fêlure cependant, peut être réparée. Peut importe le temps que prend la reconstruction au final elle nous renforce.

    Sache en tout cas que par tes mots tu parviens à aider et guider plusieurs d'entre nous et que pour moi tu restes une très belle femme qui mérite aujourd'hui d'en être sûre et d'être heureuse.

    Des bisous ;)

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  15. J'ai eu les larmes aux yeux en te lisant, heureuse et attristée à la fois. Attristée par cette douloureuse épreuve que tu as vécu, et heureuse que tu essaies de faire la paix avec ton corps aujourd'hui. Je te trouve tellement magnifique et radieuse, mais je sais que c'est dur. Souvent, le sourire est là, c'est dans le caractère. Et pourtant, souvent aussi, on se déteste extérieurement.

    Alors ma belle, sois heureuse et en paix avec toi même car tu es une personne merveilleuse !

    <3

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Merci pour vos p'tits mots. <3

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