Etudiante en psycho. Oui & ensuite ?

30 avril 2012





Les partiels sont dans une semaine et me voilà en plein dans les révisions. Psychologie du développement, cognitive et techniques professionnels au rendez-vous. Et si tout va bien, le 15 juin, je serais diplômée d'une licence de psycho. Yihou.
Oui mais ... & après ?

Aujourd'hui j'ai 21 ans. Je suis encore jeune mais je ne compte pas habiter encore toute ma vie chez mes parents. Je voudrais pouvoir me lancer dans le monde du travail, parce que les études, j'ai beau "aimer" ça, c'est pas pour le fun que j'en fais. C'est bien pour le travail que je pourrais trouver après. Et ce qu'on peut faire avec une licence de psycho ? Rien. Rien de plus que si je sortais juste du bac.
 Pourtant, les métiers qui nécessiteraient une formation humaine sont nombreux. Mais malheureusement non.
 Dans ce cursus, il faut aller jusqu'au bout. Jusqu'au 5 ans d'étude. Objectif ? Master 2.

Vous pourrez me dire que c'est bien normal, qu'il faut aller au bout de son cursus quand on commence des études. Et je vous répondrai que "bien entendu". Mais qu'est ce qui se passe si on ne peut pas passer le cap du master 2 ? Si le mémoire n'a pas été à la hauteur & que, comme dans tout concours, il y a des meilleures que vous devant ? Rien. Il ne se passe plus rien. Et, on n'a plus rien.

Ce soir, je suis quelque peu défaitiste. Je vois autour de moi des filles en psycho qui n'ont rien à foutre là. Qui sont égocentriques & égoïstes. Et je me demande si ce seront ces filles-là qui me passeront devant dans un an ?

Quand j'étais petite, je voulais être médecin. Pédiatre ou chirurgienne, je n'savais pas vraiment. Mais mon manque d'intérêt pour les sciences m'ont dissuadé d'aller dans cette voie. Mais je voulais "soigner", je voulais prendre soin des gens. La psycho est rapidement venue comme une évidence, après une année en prépa Ortho. Parce que j'voulais aider à s'en sortir des filles comme moi, des gens en souffrance.

Mais voilà. Rien n'est fait pour nous aider. Les facs n'aident en rien à la recherche des stages. Normal peut-être mais quand on s'amène pour un stage ( qui devra être rémunéré l'an prochain ... ) en psycho, ce n'est pas franchement la même qu'en commerce. Je l'sais : mon frère en commerce & moi en psycho. Je m'apprête à me mettre à genou pour un put**n de stage quand lui n'a que l'embarras du choix.
La loi n'aide pas vraiment, avec cette histoire de rémunération : être rémunéré en psycho. La blague du siècle. Comment un psychologue en cabinet libéral pourrait se permettre d'engager une stagiaire quand il a du mal à boucler ses fins de mois ?

Ce soir, j'suis énervée. Et triste. Parce que j'ai peur pour l'avenir. Peur d'avoir fait 3 ans de licence pour rien. Peur d'avoir à me ré-orienter quand le seul métier que j'veux faire c'est celui-là.
Me battre, je suis prête. Mais je sais même pas si ça suffira.


I beat obesity

29 avril 2012



 Article ré-édité. A la demande de plusieurs personnes. Parce qu'1 commentaire désobligeant ne devrait pas m'faire douter de moi - les autres commentaires sont d'ailleurs perdus pardon pardon -




Je suis sortie de l’obésité. Voilà c’est fait. 

Je dois bien avouer que cet IMC, il m’a vraiment fait ch**r.  Classée en obésité depuis maintenant 2 ans, je n’y étais pas vraiment sortie depuis aujourd’hui.
Alors oui, vous allez m’dire ( & vous aurez raison), l’imc ne veut rien dire. Il ne prend pas en compte la masse osseuse, la masse musculaire et quand la majorité des personnes pense à « l’obésité », ce n’est pas moi qu’il voie. J’insiste sur la « majorité des personnes » parce que bien évidemment que certaines personnes ont pu parfois être atterrées ( & n’ont pas manqué de me le faire remarquer) à la vue d’une jeune fille si ronde pour son âge ...
Mon médecin lui-même n’a jamais été inquiet pour moi malgré mon classement dans cette « infâme » catégorie. Mais moi ça me rend/rendait malade de me dire que j’étais obèse. Obèse comme la fille sur M6 qui mange toute la journée ses 5 000 calories ? Obèse comme les enfants/ados contraints d’aller en centre … (toujours sur M6) ? Obèse comme plus de la moitié de la population américaine ? Obèse comme ces gens qu’on stigmatise, dont on se moque, dont on pense qu’ils n’ont aucune volonté, ni hygiène de vie ?

Ronde, enrobée, potelée sont autant de termes connotées plus ou moins positivement qu’on peut m’attribuer. Mais obèse, rien que le mot me faisait mal, me dégoutait presque. A tort finalement. On pourrait penser l’obésité comme un simple attribut physique. «  B, brune, les yeux bleus, petite & obèse », aussi simple que ça ? Pourquoi pas.

Et puis j’me sentais toute seule. On en parle pourtant bien assez sur les chaines de la TNT de cette « obésité » qui atteindrait de plus en plus de personnes en France. Mais pourtant j’me sentais toute seule. Je me sens toute seule. A la maison, j’suis la seule grosse. Ma mère fait du 34. Un de mes petits frères du S. Mon copain pèse MON poids idéal. &  j’ai même pesé pendant un long moment plus que mon père.  Le choc. Mes copines ? J’en parle même pas. Aucune de mes amies les plus proches ne dépasse la taille 38. Pourtant la plupart des gens que j’aime était présents. Mais ne pas savoir ce que je pouvais ressentir me rendait bien des fois un peu aigrie & pas toujours propice à accepter l’aide qu’on voulait bien m’accorder. Exception faite de mon amoureux & de ma maman.


Mais voilà. Maintenant je sais ce que c’est vraiment. Que l’obésité. A mon échelle en tout cas. J’ai dû perdre 10 kilos pour en sortir. ( les 10 ne sont pas partis avec la chrono, j’en ai perdu presque 4 avec.)
Et maintenant je peux dire & redire que non l’obésité c’est pas se bâfrer, malbouffe & inactivité. Mais l’obésité c’est une maladie. Enfin c’est ce qui se dit. Mais oui, moi je l’ai vécu comme ça, comme 1 maladie. Comme un état contre lequel je ne pouvais pas faire grand-chose, comme un état de gêne physique & psychologique. Comme un état de souffrance.
Je sais pertinemment que certains/certaines peuvent vivre en harmonie avec leurs corps en étant obèses. Ça me parait tout à fait faisable. Mais voilà, pas pour moi. Je suis contente d’en être sortie.
Parce que je suis toute petite déjà, & que plus c’est petit (plus c’est mignon ) … plus un corps gros & potelé est galère à transporter. Et puis voilà, parce que chacun a un corps qui lui convient, qui lui correspond, dans lequel il se sent bien ... et en bonne santé.
Et moi c’était pas là. C’est pas toujours maintenant mais je m’en rapproche.


Photo : La photo est bien entendu un clin d’oeil à cette Kate Moss qui, elle n’a jamais du experimenter ne serait-ce que 2 malheureux kilos en trop.

Rien.

28 avril 2012

Deux choses importantes à dire ici : j'ai fini mon p****n de rapport de stage ET je suis devenue une accro du rouge à lèvre.

Voilà. Je crois que c'est tout. ça me semblait important. & maintenant place aux photos de la victoire :




Je ne suis pas 1 bonne blogueuse ...

22 avril 2012





Je ne suis pas 1 bonne blogueuse, ou plutôt je ne suis pas 1 vraie blogueuse.
Je passe mon temps sur internet, à regarder ces filles jolies, talentueuses & passionnantes. Et parfois même je les admire. Oui enfin, parfois pas...
Mon problème à moi c'est que je ne suis pas 1 blogueuse mode, pas 1 blogueuse beauté, pas 1 blogueuse cuisine ni 1 blogueuse bricoleuse ( Mon Dieu non ...) . Moi je suis juste blogueuse à ma sauce.
Voyez, j'ai pas vraiment de talent particulier. Alors oui, pourquoi bloguer ? Si je n'apporte rien aux gens ... Et bien je n'sais pas vraiment.
J'sais pas y faire avec les réseaux sociaux, j'sais pas harceler les gens pour qu'ils aiment ma page & j'mets rien de mon blog sur mon Fb perso de peur qu'on s'moque de moi, qu'on se moque de mes pensées, de mes photos, de mes kilos.

Et puis il y a autre chose. Y'a mes humeurs, que j'peux pas cacher. Mes fêlures. J'vois ces filles réussir là où je peine. J'me regarde & j'me dis que moi je ne suis ni une jolie ronde sexy & affirmée, ni une fille qui sait se maquiller. Je n'suis pas une cuisinière talentueuse, ni une artiste photographe. Je n'suis pas la fille qui réussit, ni la fille qui sait ce qu'elle veut. Je n'pense pas exister par mon blog, je n'suis rien ici. Rien d'important, rien qui marque, rien qui détonne.

J'aimerais être douée quelque part. J'aimerais qu'on puisse dire de moi "B- elle est super talentueuse pour ... ". Cuisiner, photographier, s'habiller, chanter, danser, faire de la batterie ... je sais pas mais quelque chose quoi, qui fait que j'ai de l'importance.

J'prend de la place mais au final, j'suis invisible.

J'm'assume pas en fait. J'assume pas ce que j'suis. C'est ça l'truc. J'assume pas vraiment la grosse, ni la blogueuse, & encore moins la femme. J'assume pas ce que je dis, ce que je pense, ni ce que je fais. Et parfois j'me demande si tout ça sert à quelque chose.

La zumba & moi

19 avril 2012





Je n'ai jamais été une grande sportive.
Quand j'étais petite, si je courais, je m'étalais forcement lamentablement par terre & mes genoux étaient tout cabossés. - j'ai toujours les cicatrices d'ailleurs - J'ai donc bien vite compris que non & renon le sport c'était pas vraiment fait pour moi.
Pourtant, ma maman c'est une fan de gym & puis le mercredi après-midi c'était piano ET sport. Donc j'ai fait du tennis, de l'athlétisme, de la natation & beaucoup de danse ...
Le tennis je bougonnais, je tenais mal ma raquette & j'trainais des pieds au moment de ramasser les balles.
L'athlétisme, ça n'a pas duré bien longtemps parce que j'étais trop petite pour sauter les haies (même les mini haies) , que j'étais trop flemmarde pour courir longtemps & que ronchonnais tout l'temps.
Les seuls sport qui m'ont convenu c'était la natation & la danse. Mais bon, point trop n'en faut.


Au collège, mon prof de sport avait bien repéré mon cinéma. Et avait dit à mes parents aux réunions parents profs "Votre fille c'est une sportive qui s'ignore. Ou bien encore une grosse flemmarde. Des capacités mais aucune envie d'se bouger."
C'est vrai. Si y'a bien une matière où j'y mettais absolument pas du mien c'était l'EPS.
J'ai d'ailleurs retrouvé récemment dans un ancien agenda la punition suivante à recopier 25 fois :
"En EPS je dois me mettre tout de suite au travail et ne pas attendre qu'on me le demande une dizaine de fois ."

Et à cette époque je n'étais pas grosse. Je n'avais aucun problème pour sauter, courir, gigoter. Mais non. Je m'étais dit que je n'aimerais pas le sport, puisqu'étant bonne élève j'avais dû décidé que ce n'était pas compatible. J'ai fait de la danse de la moyenne section à la seconde mais hormis le cours de danse, je n'avais aucune envie de me bouger les fesses - petites à l'époque- . 

Le temps a donc passé. Le lycée & les cours d'EPS ont laissé place à la prépa parisienne &avec cela, 20 kilos pris en un an. 
Et quand je suis revenue chez moi, j'ai décidé que ça suffisait, qu'il fallait bien que je fasse quelque chose. J'ai frappé à la porte du cours de gym le plus proche de chez moi, le même que ma maman...& surtout qui proposait des cours de zumba !  
La zumba, même si je pense que tu as du en entendre parler, c'est de la danse-fitness sur des musiques très différentes ( latino, reggaeton, & j'en passe ). En gros c'est des mouvements de gym mis en danse. C'est un cours de 45 minutes environ, & j'en fais 2 à 3 fois par semaine en plus d'une gym fitness plus traditionnelle & plus musculaire. 

Et depuis que j'en fais tout a changé.
Je n'ai pas tant perdu de poids. Bon si quand même j'exagère, j'ai bien perdu une dizaine de kilos depuis les deux ans que je fais de la gym. Mais surtout énormément de choses ont changé. 
Mon corps a changé:
Comme je le disais, je n'ai pas tant perdu que ça. Mais j'ai pris des muscles. Je me suis raffermie. Je reste très ronde hein, qu'on se le dise, je suis toujours la plus ronde de mes cours de gym. Mais pour mon poids, mes fesses sont pas trop mal, rondes & fermes. Je n'ai plus tant de cellulite que ça. En tout cas beaucoup moins. J'ai des cuisses qui, sans être fines, rentrent dans du 40 (Bon après parfois c'est le reste qui passe pas ...)
Après je reste ronde. Et donc j'ai des bras potelés, un ventre enrobé, des joues dodues ( la gym des joues ça devrait exister non ? ) mais je sais au fond que je ne ressemble plus à la fille de l'été 2010.

Ma santé s'est améliorée :
J'ai vraiment eu un moment dans ma vie où j'étais mal d'être grosse. Mais mal dans le sens, malade,essoufflée, mal au dos, aux genoux. Je n'avais plus mes règles, ou plus régulièrement. Bref, c'était très lourd à gérer - sans mauvais jeux de mots-. Aujourd'hui je suis ronde mais en bonne santé. Je ne suis pas plus essoufflée que mes copines quand on monte les nombreux escaliers de la fac. Je l'suis même parfois moins qu'elle. Et ça c'était très important pour moi. 
Dans ma vie, j'ai parfois eu quelques pépins de santé - autre que l'anorexie ou la boulimie - que je n'ai pas toujours bien pris au sérieux. Mais ça, je n'ai pas supporté. Je ne supportais pas être limitée dans ce que je faisais. Je ne supportais pas ne pas pouvoir contrôler mon corps comme je le voulais. Aujourd'hui mon corps me suit à peu près bien.

J'ai réappris à connaitre mon corps:
Alors je veux toujours perdre du poids. Ce n'est pas mon objectif que de rester grosse pour la simple & bonne raison que si ça va à d'autres, moi ça m'va pas.Mais ça c'est un autre sujet. Quand je dis que "j'ai réappris à connaitre mon corps", c'est que je me le suis réappropriée. 
Quand on prend autant de poids en aussi peu de temps, on change véritablement & on se perd. Vraiment, je pense souvent que la fille sur la photo qui date de 2008 n'est pas la même que la fille sur la photo de 2012. Certaines copines n'ont d'ailleurs pas hésité à m'le dire que "on dirait pas la même personne." . Passé le choc, on se rend compte que c'est exactement ça.
Et la danse, le sport, & donc par là la zumba m'a fait retrouver conscience de mon corps. Le sentir bouger en rythme avec un corps différent de celui que j'avais quand je faisais de la danse, ça a été une grande souffrance au début pour finir par être quelque chose de vraiment bénéfique. 
Je ne me regarde pas encore dans la glace. C'est encore trop douloureux pour moi de me voir dans une glace, pas apprêtée & entourée de dizaines de femmes aux corps plus minces que le mien. Mais ça viendra peut-être. Et en attendant, je reste le regard fixée sur ma merveilleuse prof, & je bouge & bouge & bouge encore.




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La douceur d'un pull trop grand.

14 avril 2012



J'suis chez mon amoureux; J'suis bien. J'mange trop. Mais je profite. Lundi je retourne chez moi & la chrono c'est reparti.

Parce que la T38 pour cet été c'est toujours mon objectif ...








La chrononutrition & moi. 1 mois après. Bilan

10 avril 2012




Comme prévu, j'avais promis de faire un bilan au bout des 1 mois.
Lundi j'ai donc fêté mes "1 mois de chrononutrition" , il est donc temps pour le bilan.

Niveau poids : Parce que oui, le poids c'était quand même bien le but de toute l'affaire. J'ai donc perdu en 1 mois 3.5 kilos. C'est bien mais ce n'est pas énorme quand ils prévoyaient de faire perdre jusqu'à 8 kilos. Au final ce n'est pas si mal quand on pense à mon métabolisme qui tourne au ralenti & qu'il faudrait pas que je reprenne le double. Donc bon. On va pas râler.

Niveau bouffe : Les 3 premières semaines, je me suis épatée par le sérieux avec lequel j'ai mené ce régime. Vraiment, j'ai tout fait bien, tout comme il faut. Mais la 4ème semaine c'était la semaine de trop. Et j'ai fait plus d'écart. Bon pas de quoi m'flageller pour autant hein . Mais ça devenait dur.
Après je trouve qu'il me convient pas trop mal. Même si le lait me manque un peu & que le fromage le matin parfois c'est dur. Il me va. 

Niveau corps : Certaines personnes trouvent que ça se voit. Moi même si je sais que j'ai perdu près de 8 cm aux hanches, j'suis pas sûre de le voir vraiment. En plus j'mets très peu de pantalon dnc j'peux pas l'voir en fonction de ça.

Niveau sport : Et bien j'en fais toujours autant. Je fais à peu près 3 fois de la zumba par semaine & 1 à 2 fois du total body sculpt ( fitness classique). Mais ça ça fait près de deux ans que je suis à ce rythme là. Donc pas de véritable changement.

Niveau moral : Je suis prête à repartir sur 4 semaines à ce rythme en revenant de vacances. Mais là j'ai besoin comme prévu d'une période intermédiaire.


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