Il y a maintenant quelques mois/années (??), une super copine à moi ( Bigup Charlotte si un jour tu tombes sur ces lignes. Ton sourire m'manque ) me parle de sublimes photos & d'un joli projet photo un peu foufou où les culottes et les formes de la femme sont à l'honneur : les culottes d'Hippolyte
Hippolyte, la photographe, s'amuse, se plait à raconter des histoires à travers ces clichés plein de fantaisie, de douceur, de charme. Ces clichés parfois coquins mais ohmondieu pas vulgaires. Ces clichés tout doux. Ces clichés qui nous renvoient toute la beauté de la femme, la femme mince, la femme ronde aussi ( & vous savez que j'apprécie la diversité des formes dans la photographie ... ), la femme plus ou moins jeune...
Hippolyte aime la femme, & ça se voit. Tout simplement.
Et puis il y a Cléo-Nikita. Une autre photographe, à l'univers similaire mais aussi différent. Une amoureuse des jolies femmes elle aussi. Dans ces photos, on retrouve la nature, des filles qui s'déguisent, qui aiment, qui rêvent. Oui dans ses photos, on retrouve beaucoup de rêve. Plus besoin de fermer les yeux pour imaginer, il suffit de regarder ses photos qui réussissent à nous transporter.
Pourquoi je vous parle de ces deux artistes ?
Et bien tout simplement parce que ces deux pirates ( & capitaines même ! ), comme elles aiment joliment s'appeler, ont un joli projet. Le projet de monter justement un bateau. Un bateau expo photo. Un beau petit truc qui pourrait, pourquoi pas, passer de villes en villes. Pour qu'on puisse rêver tous ensemble devant ces beaux clichés.
Et comme tout projet, elles ont besoin d'argent. Puisque ça ne tombe encore malheureusement pas encore du ciel.
Alors, elles ne vous demandent pas non plus les 3000 nécessaires. Mais si chacun donnait 1, 2 ou 10 € ( et vous priver d'un macdo une fois ou deux ), ça rendrait leur projet viable. Et ça serait franchement beau.
J'me dis souvent "Oh, allez, si mes contacts fb pouvait me donner chacun 1€, je pourrai m'acheter ce super sac/cette superbe veste/ces bottes supercool ( liste non exhaustive) ". Mais là. C'est encore mieux. Et puis si me voir avec mon sac au bras ne fera pas rêver les gens, leurs photos si.
Après elles ne demandent pas énormément. Je sais qu'en rentrant de Londres ( ouiiiijvaisàlondressamedi), je résilierai mon abonnement un mois ou 2 à la Joliebox histoire de soutenir ce beau projet. Et puis, le truc encore plus super cool, c'est qu'à chaque montant donné, tu as une contrepartie : j'aurais aimé avoir 120 € pour m'faire photographier par les deux jolies. Mais bon. Si vous êtes un peu riches, foncez & vous serez heureux d'avoir un tel souvenir ensuite.
Et puis sinon, y'a un poisson rouge, des photos, une culotte ( haa j'adore les culottes ) et puis d'autres trucs dès lors que vous soutenez le projet...
Alors à votre carte bleue ! ( on clique bien sûr ... )
Le bazar du bateau ( Joliesphotosinside)
21 février 2013
J'ai testé la coloration Color Mask de chez Schwarzkopf
16 février 2013
Hier , j'ai refait ma couleur. Mes cheveux étaient un peu délavés. La couleur avait passé, les racines étaient bien présentes : ma dernière couleur datait de septembre ... & ça se voyait !
Etant loin de ma copine habituelle qui me fait mes couleurs & ayant deux mains gauches, j'avais pris le parti de choisir une coloration réputée "superfacile pour les pas très adroites " : la coloration sous forme de masque.
Mais ( & finalement heureusement ... ), une autre de mes copines d'amour m'a proposée de me la faire cette
couleur.
Et je dis "finalement heureusement" parce que, même si cette colo sous forme de masque a le mérite de ne pas couler, on l'applique quand même bien comme une colo habituelle : on commence par les racines, on finit par les longueurs, etc ... Et comme je le dis & redis, je suis très maladroite et en plus de ça , j'ai les cheveux très longs.
La couleur : c'est "chatain noisette" : une couleur qui semble avoir des reflets roux mais pas trop rouge non plus ... Depuis le début, c'est ce que je recherche : être rousse mais pas totalement poil de carotte. Plus auburn que rouquine en gros.
Comment on fait ? & bien comme les autres couleurs ... On met donc la crème colorante dans le petit pot qui contient la crème révélatrice. On mélange en secouant le pot ( & en triturant dedans aussi avec les gants ) , et puis on applique. Si on est habile, on se la fait soi-même. Et sinon on a des copines super chouettes ( Emiliechérie pour le coup )
Et pour ma longueur de cheveux, il a fallu quand même deux colorations.
Le résultat : Difficile à voir sur les photos. Ma couleur est quand même plus foncée que celle avant colo. J'ai des reflets roux mais pas assez à mon goût. Je pense bientôt sauter le pas & prendre carrément une coloration appelée "auburn" la prochaine fois. J'ai toujours peur que ce soit "trop roux" & au final ça l'est jamais assez ...
J'ai eu le sentiment que les cheveux n'étaient pas non plus attaqués par cette coloration. Ils sont toujours assez doux, brillants & ne semblent pas si secs.
Après c'est vrai que je mets sérum, masque, & d'autres trucs et machins pour qu'ils soient le moins abimés possible puisque j'ai toujours beaucoup de réticence quand il faut que je les coupe !
Mais ici vraiment, ils m'ont pas paru plus abimés aujourd'hui par la coloration ...
Etant loin de ma copine habituelle qui me fait mes couleurs & ayant deux mains gauches, j'avais pris le parti de choisir une coloration réputée "superfacile pour les pas très adroites " : la coloration sous forme de masque.
Mais ( & finalement heureusement ... ), une autre de mes copines d'amour m'a proposée de me la faire cette
couleur.
Et je dis "finalement heureusement" parce que, même si cette colo sous forme de masque a le mérite de ne pas couler, on l'applique quand même bien comme une colo habituelle : on commence par les racines, on finit par les longueurs, etc ... Et comme je le dis & redis, je suis très maladroite et en plus de ça , j'ai les cheveux très longs.
La couleur : c'est "chatain noisette" : une couleur qui semble avoir des reflets roux mais pas trop rouge non plus ... Depuis le début, c'est ce que je recherche : être rousse mais pas totalement poil de carotte. Plus auburn que rouquine en gros.
Comment on fait ? & bien comme les autres couleurs ... On met donc la crème colorante dans le petit pot qui contient la crème révélatrice. On mélange en secouant le pot ( & en triturant dedans aussi avec les gants ) , et puis on applique. Si on est habile, on se la fait soi-même. Et sinon on a des copines super chouettes ( Emiliechérie pour le coup )
Et pour ma longueur de cheveux, il a fallu quand même deux colorations.
Le résultat : Difficile à voir sur les photos. Ma couleur est quand même plus foncée que celle avant colo. J'ai des reflets roux mais pas assez à mon goût. Je pense bientôt sauter le pas & prendre carrément une coloration appelée "auburn" la prochaine fois. J'ai toujours peur que ce soit "trop roux" & au final ça l'est jamais assez ...
J'ai eu le sentiment que les cheveux n'étaient pas non plus attaqués par cette coloration. Ils sont toujours assez doux, brillants & ne semblent pas si secs.
Après c'est vrai que je mets sérum, masque, & d'autres trucs et machins pour qu'ils soient le moins abimés possible puisque j'ai toujours beaucoup de réticence quand il faut que je les coupe !
Mais ici vraiment, ils m'ont pas paru plus abimés aujourd'hui par la coloration ...
My mad fat diary : coup de coeur série.
15 février 2013 • poids
Il y a quelques temps sur twitter, Daria Marx a parlé d'une série sur les tribulations d'une adolescente en surpoids : My mad fat diary.
Aussitôt, j'me suis mise à la recherche des épisodes. Puisque si il y a bien une thématique qui m'intéresse, on s'en doute, c'est celle-là.
Et alors là, ce fut le gros coup de coeur. Le même que Skins à une époque. Je fais le parallèle puisque j'ai trouvé une réelle ressemblance entre les deux séries : le côté british sans doute ...
L'histoire : La série, inspirée de livres écrits par la véritable Rae, se situe à Lincolnshire en ... 1996. Rae est une adolescente de 16 ans qui vient de passer 4 mois dans un hôpital psychiatrique. Une fois sortie, elle retrouve sa meilleure amie d'enfance, Chloe, qui ne sait rien de son séjour à l'hôpital. Avec cette fille, elle découvre alors toute une bande de jeunes : Chop, Izzie, Archie & Finn.
Dans le même temps, on la voit vivre sa vie entre ses entretiens avec son psy, ses potins avec sa copine d'hôpital Tix et ses disputes avec sa mère.
Ce que j'en pense : J'adore. Tout simplement. Rae est grosse mais la série n'est pas basée sur ça non. On y voit surtout une fille qui souffre un peu. Qui a souffert beaucoup. Une fille qui tombe amoureuse. Qui vit des déceptions. Qui vit son adolescence, avec sa maman, sans son papa, avec une meilleure amie qui est ( elle le pense en tout cas) et a toujours été plus jolie qu'elle.
Et tout ça dans un cadre différent de l'habituel série : on est en 96. La musique est d'époque. Les fringues aussi. Les épisodes sont construits comme un chapitre d'un journal intime, des choses qu'on rature, qu'on gribouille. Les gens ne sont pas parfaits. Rae n'est pas parfaite. Et je me retrouve beaucoup en Rae. Je ne faisais pas 106kg à l'adolescence. Mais j'avais des marques sur le corps de m'être fait souffrir. Je tombais amoureuse en un claquement de doigt. Mes copines étaient ( & sont toujours d'ailleurs ) des petites beautés.
Je pense d'ailleurs qu'on peut retrouver Rae en chacune de nous.
Elle est drôle, sensible, amoureuse et vit sa vie comme elle peut.
Les entretiens avec le psy m'ont également beaucoup parlé, interrogés...
Et puis il y a tous les autres personnages, des ados qui ne sont pas simples figurants mais qui racontent aussi une histoire, leurs histoires.
Je veux pas trop en parler, en raconter... Je préfère vous laisser la douceur de tout découvrir. Tout ce que je peux dire c'est que cette série est géniale. Plus qu'un épisode à regarder pour ma part ... en esperant une saison 2 !
Le sport devrait être remboursé par la sécu.
7 février 2013 • poids
Voilà. J'en suis venue à cette conclusion que le sport devrait être remboursé par la sécu.
Je sais que cette proposition est en étude quelque part en France ( Strasbourg il me semble ) où les médecins généralistes pourraient véritablement prescrire du sport à leurs patients.
Je trouve que ça serait une formidable idée ( enfin ...). Je suis d'ailleurs étonnée que l'idée n'aie pas abouti avant ( le trou d'la sécu toussa toussa sans doute )
Photo : ma dégaine du jour pour aller à mon cours de Zumba ( & body sculpt ensuite mais ça lors de la photo, je ne le savais pas encore que j'allais rester au cours et je ne savais donc pas que je n'allais plus avoir de jambes ce soir ... )
Je dis ça. Et pourtant ... Pourtant je devais bien être une des dernières en sport au collège.
Vous savez, j'étais cette fille qui a peur du ballon, qui sursaute quand la balle arrive sur elle. Cette fille qu'on prend dans son équipe parce que c'est sa copine. Mais si les chefs d'équipe sont des garçons au tempérament un tant soi peut compétiteur ... j'étais certaine d'être la dernière choisie, condamnée à rester sur le banc. C'était triste. Un peu. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de les comprendre. Puisque oui. J'étais vraiment très très nulle en sport.
Pourtant à l'époque ... je n'étais pas grosse. Vraiment aucun souci de poids. J'avais juste 2 mains gauches ( que j'ai toujours d'ailleurs ... ) et une flemme monumentale.
Plus que le sport au collège, il était hors de question que j'accompagne les parents pendant les promenades dominicales. Je n'allais pas jouer au foot avec mes frères sur le terrain en face de la maison. Et lorsqu'il fallait que je me mette à courir pour le cross du collège ( ou des JSP = Jeunes Sapeurs Pompiers oui oui oui ) , j'y allais à reculons, crachant mes poumons ...et je finissais systématiquement par marcher au bout de 10 petites minutes.
Voilà. Je ne mens pas. Je n'aimais pas le sport. C'était un fait. Je n'étais pas sportive. Malgré mes 2 heures de danse tous les samedis, je pouvais sans mal dire de moi que le sport et moi ça faisait 3.
Et puis il y a eu l'anorexie. Le sport sans plaisir. Les heures d'abdos. Courir toujours aussi mal, avec toujours autant de mal à respirer mais courir quand même. Pour perdre. Maigrir. Eliminer les rares calories ingurgités. Je m'infligeais quelques heures de sport par semaine, parce qu'il le fallait. Parce qu'une "bonne anorexique" se doit de faire de sport. Mais je n'aimais pas plus ça. Je le faisais juste. Parce que j'y étais obligée. Contrainte & forcée. Par moi-même.
Et puis j'ai guéri. J'ai grossi. A nouveau l'anorexie. J'ai guéri vraiment (enfin je crois). Et j'ai grossi. Pas mal grossi. Beaucoup grossi même. Jusqu'à ne plus me reconnaitre. Jusqu'à cliver mon corps et moi. Mon corps n'était pas mien. J'étais autre chose que mon corps. Ce n'était pas moi, la fille dans la glace.
J'avais oublié mon corps. Je ne m'étais même pas tout de suite rendu compte des kilos pris. Je me sentais mal dans ma peau avant de toute façon. Oui c'était vraiment ça : je me sentais mal avant, ça n'avait donc pas changé ça. Mais pourtant si. J'avais vraiment changé. Je m'étais perdu en route.
Il a fallu un autre été où j'ai pris 10kilos. Pour m'emmener à près de 80kilos ( pour 1m58 ...) pour me faire réaliser que non, ce n'était plus possible. Qu'il fallait que je change les choses. Je me suis prise par la main, j'ai été voir une diététicienne et ... j'ai franchi la porte de la salle de gym.
Pour tout dire, je n'étais pas vraiment heureuse d'y aller. Et les premiers temps ont été plutôt durs.
Il y avait déjà les regards un peu désapprobateurs des habituées de la salle. 50 ans, foutues comme des nanas de 25 piges (à première vue). J'étais la petite jeune bien trop grosse pour son âge. Et j'ai su bien après que j'étais un peu le sujet de discussion ( et de moquerie ... ) de beaucoup.
Et puis, j'ai réalisé que non seulement mon corps avait changé en apparence. Mais que tout était nettement plus dur. Je suis vraiment petite et les kilos accumulés, je les sentais vraiment. Et j'étais notamment particulièrement essoufflée. Quand je marchais un peu trop vite, un peu trop longtemps déjà. Alors vous imaginez bien que suivre un cours de fitness de niveau avancé, ça a été pendant quelque temps compliqué...
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai persévéré ... Peut-être les encouragements de ma maman, avec la gentillesse de la prof de gym. En tout cas, j'ai continué. C'était dur. Mais j'ai continué.
J'ai fait de la zumba, du step, du body sculpt ( du travail musculaire), des abdos fessiers ... mais aussi du pilates et du stretch ...
( Si par ailleurs, certaines d'entre vous souhaitent que je parle plus en détail d'un sport en particulier ... que je pratique bien entendu - je n'y connais rien aux autres haha- n'hésitez pas à me le dire)
Photo du haut : il y a longtemps. 2011 je crois.
Photo du bas : ce matin. les mêmes fringues. il a juste fallu remonter le short plus haut sinon c'était ridicule
Et j'ai vu les résultats. Mine de rien assez rapidement. J'ai vu d'abord que je suivais mieux. Que j'étais moins essoufflée. Que j'enchainais les mouvements plus naturellement.
Et puis j'ai vu mes jambes s'affiner. Je suis restée assez longtemps très ronde malgré la gym. Mais mon corps était plus fort. Je le sentais. C'est bête hein dit comme ça : "mon corps était plus fort". Mais c'était vrai.
Et puis je l'ai vu au quotidien. Semaines après semaines, mois après mois, j'avais l'impression de retrouver une certaine santé.
Les crises d'épilepsie développées l'année d'avant se sont arrêtées ( peut-être aucun rapport ... il n'empêche que je n'en ai plus faites), je montais les escaliers comme tout le monde si ce n'est parfois plus rapidement que mes copines de fac.
J'étais toujours plutôt grosse. Je le suis toujours un peu ( ou beaucoup, ça dépend de la conception du terme "grosse"). Mais voilà, une grosse ... en pas si mauvaise santé que ça.
Et ça c'est pour la santé physique. Maintenant, en tant qu'étudiante en sciences humaines, je ne peux oublier une autre part de la santé : la santé mentale.
Puisque oui, pour moi, le sport a été salvateur.
Physiologiquement, le sport permet de libérer des endorphines. Ce sont des hormones, aussi appelées "hormones du bonheur" ... Le sentiment de bien-être après la séance de sport provient donc de cette hormone. Cette hormone est également anxiolytique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle mon médecin (un peu foufou je l'avoue) a accepté mon refus de prendre des anti-depresseurs si je m'engageais à continuer le sport ... Oui. Le sport. C'est mon anti-depresseur.
Et puis ... avec le sport, j'ai retrouvé mon corps. Je me suis retrouvé. En (re)trouvant le plaisir de bouger mon corps, j'ai presque fait la paix avec celui-là. Alors bien sûr, pas tout à fait. Mais, à mon avis, pour certains & certaines, c'est un combat de toute une vie de réussir à s'aimer & à aimer son corps. Mais je l'ai déjà retrouvé. Je ne me retranche plus derrière ce corps qui n'était pas le mien. Mon corps et moi, on est une seule & même personne maintenant. Et on avance ensemble. J'en prends soin. Voilà. Le sport m'a permis de prendre soin.
Et je crois que même lorsque je n'étais pas grosse, je n'en avais alors jamais pris vraiment soin. Je l'avais rejeté. Je lui ai fait du mal. Mais maintenant, je veux croire que c'est fini. En tout cas, je suis sur la voie pour en prendre vraiment soin toute ma vie.
Et c'est le sport qui m'a permis d'arriver là.
Aujourd'hui, j'ai besoin de faire du sport. Besoin de faire du sport comme j'ai besoin de respirer, de boire et de manger. J'ai besoin de ma dose de sport. Au moins mes 4/5 heures de sport au minimum. Et j'estime avoir fait une bonne semaine lorsque j'en suis à 7heures. Mais c'est bien entendu pas toujours évident avec les études , la vie en général. Mais j'essaye.
Voilà. Mon expérience du sport. Ce qui fait que je pousse toujours les gens que j'aime à en faire. Pour tous les bénéfiques que ça m'a apporté. On a tous besoin de faire du sport. Il faut aussi trouver le celui qui nous convient, qui fera qu'on ira pas à reculons. Il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses ( avant que la sécu ne rembourse les abonnements à la gym ... ) et pour tous les niveaux.
Des sports collectifs, des sports à faire seul. Des sports pour se défouler, pour se détendre ou pour les deux. Des sports pour se reconnecter avec notre corps. Des sports pour retrouver la santé perdue.
On a tout à gagner à en faire en fait ...
Ps: Je vois déjà les minettes arriver & déclarer (ou penser) que si faire du sport pendant 2 ans c'est arriver à ce résultat là, mieux vaut ne pas commencer. J'ai pas un corps parfait loin de là &j'en suis consciente. Malheureusement, j'en suis bien bien consciente. Mais le sport pour moi n'a pas eu juste comme bénéfice de changer ( un tout petit peu ) mon apparence, il y a eu d'autres bénéfices. On en trouve tous des bénéfices dans la pratique d'un sport. Pour certaines, ce sera un corps de rêve. J'ai fait une croix sur ça de mon côté. Mais il n'empêche que je continuerai encore d'aller à la gym & de me bouger.
Je sais que cette proposition est en étude quelque part en France ( Strasbourg il me semble ) où les médecins généralistes pourraient véritablement prescrire du sport à leurs patients.
Je trouve que ça serait une formidable idée ( enfin ...). Je suis d'ailleurs étonnée que l'idée n'aie pas abouti avant ( le trou d'la sécu toussa toussa sans doute )
Photo : ma dégaine du jour pour aller à mon cours de Zumba ( & body sculpt ensuite mais ça lors de la photo, je ne le savais pas encore que j'allais rester au cours et je ne savais donc pas que je n'allais plus avoir de jambes ce soir ... )
Je dis ça. Et pourtant ... Pourtant je devais bien être une des dernières en sport au collège.
Vous savez, j'étais cette fille qui a peur du ballon, qui sursaute quand la balle arrive sur elle. Cette fille qu'on prend dans son équipe parce que c'est sa copine. Mais si les chefs d'équipe sont des garçons au tempérament un tant soi peut compétiteur ... j'étais certaine d'être la dernière choisie, condamnée à rester sur le banc. C'était triste. Un peu. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de les comprendre. Puisque oui. J'étais vraiment très très nulle en sport.
Pourtant à l'époque ... je n'étais pas grosse. Vraiment aucun souci de poids. J'avais juste 2 mains gauches ( que j'ai toujours d'ailleurs ... ) et une flemme monumentale.
Plus que le sport au collège, il était hors de question que j'accompagne les parents pendant les promenades dominicales. Je n'allais pas jouer au foot avec mes frères sur le terrain en face de la maison. Et lorsqu'il fallait que je me mette à courir pour le cross du collège ( ou des JSP = Jeunes Sapeurs Pompiers oui oui oui ) , j'y allais à reculons, crachant mes poumons ...et je finissais systématiquement par marcher au bout de 10 petites minutes.
Voilà. Je ne mens pas. Je n'aimais pas le sport. C'était un fait. Je n'étais pas sportive. Malgré mes 2 heures de danse tous les samedis, je pouvais sans mal dire de moi que le sport et moi ça faisait 3.
Et puis il y a eu l'anorexie. Le sport sans plaisir. Les heures d'abdos. Courir toujours aussi mal, avec toujours autant de mal à respirer mais courir quand même. Pour perdre. Maigrir. Eliminer les rares calories ingurgités. Je m'infligeais quelques heures de sport par semaine, parce qu'il le fallait. Parce qu'une "bonne anorexique" se doit de faire de sport. Mais je n'aimais pas plus ça. Je le faisais juste. Parce que j'y étais obligée. Contrainte & forcée. Par moi-même.
Et puis j'ai guéri. J'ai grossi. A nouveau l'anorexie. J'ai guéri vraiment (enfin je crois). Et j'ai grossi. Pas mal grossi. Beaucoup grossi même. Jusqu'à ne plus me reconnaitre. Jusqu'à cliver mon corps et moi. Mon corps n'était pas mien. J'étais autre chose que mon corps. Ce n'était pas moi, la fille dans la glace.
J'avais oublié mon corps. Je ne m'étais même pas tout de suite rendu compte des kilos pris. Je me sentais mal dans ma peau avant de toute façon. Oui c'était vraiment ça : je me sentais mal avant, ça n'avait donc pas changé ça. Mais pourtant si. J'avais vraiment changé. Je m'étais perdu en route.
Il a fallu un autre été où j'ai pris 10kilos. Pour m'emmener à près de 80kilos ( pour 1m58 ...) pour me faire réaliser que non, ce n'était plus possible. Qu'il fallait que je change les choses. Je me suis prise par la main, j'ai été voir une diététicienne et ... j'ai franchi la porte de la salle de gym.
Pour tout dire, je n'étais pas vraiment heureuse d'y aller. Et les premiers temps ont été plutôt durs.
Il y avait déjà les regards un peu désapprobateurs des habituées de la salle. 50 ans, foutues comme des nanas de 25 piges (à première vue). J'étais la petite jeune bien trop grosse pour son âge. Et j'ai su bien après que j'étais un peu le sujet de discussion ( et de moquerie ... ) de beaucoup.
Et puis, j'ai réalisé que non seulement mon corps avait changé en apparence. Mais que tout était nettement plus dur. Je suis vraiment petite et les kilos accumulés, je les sentais vraiment. Et j'étais notamment particulièrement essoufflée. Quand je marchais un peu trop vite, un peu trop longtemps déjà. Alors vous imaginez bien que suivre un cours de fitness de niveau avancé, ça a été pendant quelque temps compliqué...
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai persévéré ... Peut-être les encouragements de ma maman, avec la gentillesse de la prof de gym. En tout cas, j'ai continué. C'était dur. Mais j'ai continué.
J'ai fait de la zumba, du step, du body sculpt ( du travail musculaire), des abdos fessiers ... mais aussi du pilates et du stretch ...
( Si par ailleurs, certaines d'entre vous souhaitent que je parle plus en détail d'un sport en particulier ... que je pratique bien entendu - je n'y connais rien aux autres haha- n'hésitez pas à me le dire)
Photo du haut : il y a longtemps. 2011 je crois.
Photo du bas : ce matin. les mêmes fringues. il a juste fallu remonter le short plus haut sinon c'était ridicule
Et j'ai vu les résultats. Mine de rien assez rapidement. J'ai vu d'abord que je suivais mieux. Que j'étais moins essoufflée. Que j'enchainais les mouvements plus naturellement.
Et puis j'ai vu mes jambes s'affiner. Je suis restée assez longtemps très ronde malgré la gym. Mais mon corps était plus fort. Je le sentais. C'est bête hein dit comme ça : "mon corps était plus fort". Mais c'était vrai.
Et puis je l'ai vu au quotidien. Semaines après semaines, mois après mois, j'avais l'impression de retrouver une certaine santé.
Les crises d'épilepsie développées l'année d'avant se sont arrêtées ( peut-être aucun rapport ... il n'empêche que je n'en ai plus faites), je montais les escaliers comme tout le monde si ce n'est parfois plus rapidement que mes copines de fac.
J'étais toujours plutôt grosse. Je le suis toujours un peu ( ou beaucoup, ça dépend de la conception du terme "grosse"). Mais voilà, une grosse ... en pas si mauvaise santé que ça.
Et ça c'est pour la santé physique. Maintenant, en tant qu'étudiante en sciences humaines, je ne peux oublier une autre part de la santé : la santé mentale.
Puisque oui, pour moi, le sport a été salvateur.
Physiologiquement, le sport permet de libérer des endorphines. Ce sont des hormones, aussi appelées "hormones du bonheur" ... Le sentiment de bien-être après la séance de sport provient donc de cette hormone. Cette hormone est également anxiolytique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle mon médecin (un peu foufou je l'avoue) a accepté mon refus de prendre des anti-depresseurs si je m'engageais à continuer le sport ... Oui. Le sport. C'est mon anti-depresseur.
Et puis ... avec le sport, j'ai retrouvé mon corps. Je me suis retrouvé. En (re)trouvant le plaisir de bouger mon corps, j'ai presque fait la paix avec celui-là. Alors bien sûr, pas tout à fait. Mais, à mon avis, pour certains & certaines, c'est un combat de toute une vie de réussir à s'aimer & à aimer son corps. Mais je l'ai déjà retrouvé. Je ne me retranche plus derrière ce corps qui n'était pas le mien. Mon corps et moi, on est une seule & même personne maintenant. Et on avance ensemble. J'en prends soin. Voilà. Le sport m'a permis de prendre soin.
Et je crois que même lorsque je n'étais pas grosse, je n'en avais alors jamais pris vraiment soin. Je l'avais rejeté. Je lui ai fait du mal. Mais maintenant, je veux croire que c'est fini. En tout cas, je suis sur la voie pour en prendre vraiment soin toute ma vie.
Et c'est le sport qui m'a permis d'arriver là.
Aujourd'hui, j'ai besoin de faire du sport. Besoin de faire du sport comme j'ai besoin de respirer, de boire et de manger. J'ai besoin de ma dose de sport. Au moins mes 4/5 heures de sport au minimum. Et j'estime avoir fait une bonne semaine lorsque j'en suis à 7heures. Mais c'est bien entendu pas toujours évident avec les études , la vie en général. Mais j'essaye.
Voilà. Mon expérience du sport. Ce qui fait que je pousse toujours les gens que j'aime à en faire. Pour tous les bénéfiques que ça m'a apporté. On a tous besoin de faire du sport. Il faut aussi trouver le celui qui nous convient, qui fera qu'on ira pas à reculons. Il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses ( avant que la sécu ne rembourse les abonnements à la gym ... ) et pour tous les niveaux.
Des sports collectifs, des sports à faire seul. Des sports pour se défouler, pour se détendre ou pour les deux. Des sports pour se reconnecter avec notre corps. Des sports pour retrouver la santé perdue.
On a tout à gagner à en faire en fait ...
Ps: Je vois déjà les minettes arriver & déclarer (ou penser) que si faire du sport pendant 2 ans c'est arriver à ce résultat là, mieux vaut ne pas commencer. J'ai pas un corps parfait loin de là &j'en suis consciente. Malheureusement, j'en suis bien bien consciente. Mais le sport pour moi n'a pas eu juste comme bénéfice de changer ( un tout petit peu ) mon apparence, il y a eu d'autres bénéfices. On en trouve tous des bénéfices dans la pratique d'un sport. Pour certaines, ce sera un corps de rêve. J'ai fait une croix sur ça de mon côté. Mais il n'empêche que je continuerai encore d'aller à la gym & de me bouger.
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